Texte et Interprétation : David Wahl
Mise en scène : Pierre Guillois
Régie générale : Jérôme Delporte
Collaboration artistique, accessoires : Anne Wagner
Texte et Interprétation : David Wahl
Incipit
Le Quartz – Scène nationale de Brest, La Faïencerie – Théâtre – Cinéma – Créil, Châteauvallon – Scène nationale, La Maison de la Poésie – scène littéraire à Paris. En immersion à L’Andra, L’institut Curie/Musée Curie, au Quartz – Scène nationale de Brest Avec le soutien de L’Andra et de Big Bennes/ Soignolles-en-Bri
D’un environnement façonné par nos ordures, nos excréments et nos déchets.
C’est un récit qui parle de notre instinct de survie, de nos rêves d’éternité, de la peur de la mort.
C’est le récit de l’homme, qui envisage sa survie au prix de son environnement. Et du cycle de plus en plus vertigineux dans lequel cette lutte l’entraine.
Qu’est-ce qui est propre ?
Qu’est-ce qui est sale ?
Le Sale Discours poursuit la recherche menée autour des problématiques environnementales et écologiques, commencée avec La Visite curieuse et secrète, qui questionnait, elle, la relation de l’homme à l’écosystème marin. Pour interroger cette fois-ci le rapport au déchet et à sa prolifération, j’ai choisi, entre autres, un déchet particulièrement significatif de notre époque, le déchet radioactif. Que penser de ceux-ci, produits pour le développement, le progrès, le confort de l’homme, dont la nocivité se compte en dizaines voire centaines de milliers d’années ?
Qu’est-ce que cela révèle de notre rapport au monde ? Quels sont les impératifs qui nous conduisent à accepter un tel risque ?
Plus généralement, la pollution est-elle le défi de notre seule époque ? Les racines sont-elles plus profondes que cela ?
Les déchets auraient-ils une problématique métaphysique ?
Drôle de promenade en tout cas, qui nous fera côtoyer le cochon, les atomes, le caca, Marie Curie, la Voie lactée, les fantômes et bien d’autres choses…
Car surtout éviter, en un pareil sujet, de céder au fatalisme.
Repousser la désespérance.
Aborder ces problèmes avec recul et oui, avec humour. La réflexion est à ce prix.
Pour une prise de conscience, ou tout du moins, la possibilité d’un dialogue.
DAVID WAHL
- 20/02/2018 -
Seul sur scène, l'écrivain et comédien David Wahl interprète "Le Sale discours", récit poétique et décapant autour des déchets et d'une humanité qui se croit propre tout en salissant le monde.- 06/02/2018 -
Tandis qu’il poursuit ses savoureuses causeries, David Wahl choisit le théâtre pour interpréter « Le Sale Discours », un texte qui nous fait voyager dans le monde fascinant de la saleté et de la puanteur, depuis les bienfaits de la merde jusqu’au traitement des déchets, nucléaires ou pas. Savant, noir et salement drôle.- 27/02/2019 -
Dans un spectacle aussi drôle qu’érudit, David Wahl raconte l’histoire des déchets engendrés par l’humanité. Où l’on apprend la valeur toute relative des notions de “sale” et de “propre”…Auteur, dramaturge et interprète
Parallèlement à ses études de latin et d’histoire, David Wahl, né en 1978, entre au Conservatoire d’art dramatique du 7e arrondissement de Paris. Pendant qu’il travaille successivement dans plusieurs théâtres, il écrit ses premiers textes.
En 2001-2002, Médée, sa réécriture du mythe, est présentée au Petit Odéon puis au festival de clôture de l’Académie expérimentale des Théâtres de Michelle Kokosowki. Suivent Le Chant du narcisse (aide à l’écriture de la Fondation Beaumarchais) qui est publié avec Pampres aux Editions Archimbaud en 2004. De 2003 à 2007, David Wahl travaille au Théâtre du Rond-Point (direction Jean‑Michel Ribes) et rejoint l’agence Art public contemporain de Jean-Dominique Secondi, à l’occasion de la candidature de Nice 2013, capitale culturelle (directeur artistique Bernard Faivre d’Arcier) où il est responsable de la conception de l’exposition « L’esprit du baroque appliqué à l’art contemporain ».
À partir de 2008, il se dédie entièrement à l’écriture scénique. Il travaille comme auteur avec Julie Bérès (Sous les Visages 2008 – Théâtre de la Ville, Notre besoin de consolation 2010 – Théâtre la Ville, Lendemain de fête 2013 – Théâtre de la Ville).
Il travaille également comme auteur, dramaturge ou interprète avec le chorégraphe Lucas Manganelli (Visage et Agrégat, Festival DañsFabrik 2012 et 2013), le cinéaste Damien Odoul (Méfausti, 2011) et la metteure en scène Caterina Gozzi (Le Vertige des animaux avant l’abattage de Dimitris Dimitriadis, Odéon Théâtre de l’Europe, 2010).
Il écrit également au sein de plusieurs projets éditoriaux, chez Art Book magazine (81 renoncements, 103 chutes, 4 retours et pas un regard / anthologie sous la direction de Philippe Savoir), au livre album Ralbum d’Olivier Mellano (Edition Léo Scheer), et à l’Anthologie du rire de Résistance, Jean-Michel Ribes / Beaux Arts édition en 2007.
En 2008, Michel Crépu lui commande un article pour un numéro de la Revue des deux mondes consacré aux monstres. Ce texte, L’Évangile du monstre, est comme une préfiguration aux futures Causeries.
Soutenu et produit par le Quartz – Scène nationale de Brest, David Wahl se consacre pleinement, depuis 2013, à l’écriture et à l’interprétation des Causeries. Y sont créées, avant de partir en tournée, Traité de la boule de cristal (2014), La Visite curieuse et secrète, en partenariat avec Océanopolis (2014) et Histoire spirituelle de la danse (création Festival DañsFabrik 2015). Tous ces textes sont édités aux Editions Riveneuve/Archimbaud.
Par ailleurs, David Wahl mène de nombreux ateliers d’écriture, de mises en scène et de dramaturgie, auprès des lycées et des écoles supérieures.
Sa dernière création, Le Sale Discours (2017), mise en scène par Pierre Guillois, est en tournée sur la saison 2018/2019. Un spectacle-récit qui parle de notre rapport à l’environnement et à nos déchets. Le texte est édité aux Editions Premier Parallèle.
David Wahl est en compagnonnage pour les saisons 2017/2018 et 2018/2019 à la Faïencerie Théâtre de Créil.